12 juin 2008

Marianne Thyssen estime avoir été mal comprise

La nouvelle présidente du CD&V s'est fait menaçante dimanche. Marianne Thyssen a dit une nouvelle fois que son parti voulait une réforme de l'Etat. A défaut, elle était prête à remettre en cause la solidarité Nord/Sud, des propos qui ont provoqué un tollé de protestations côté francophone. Lundi, la présidente du CD&V a quelque peu adouci ses propos estimant avoir été mal comprise ….

Marianne Thyssen, a secoué dimanche tous ceux qui cherchent une solution à la crise d'ici le 15 juillet. Si les Francophones refusent de discuter a-t-elle déclaré, nous remettrons en cause la solidarité interpersonnelle. Jusqu'ici pour le CD&V il fallait une réforme de l'Etat et le maintien de la solidarité interpersonnelle. La formulation devient plus menaçante. Les réactions n'ont pas trainé Les partis francophones l'ont redit dimanche : ils sont prêts à discuter, mais pas à n'importe quel prix. Quoi qu'il en soit, lundi, à l’issue du bureau politique du CD&V, Marianne Thyssen a quelque peu adouci ses propos, estimant avoir été mal comprise.

Pour elle, ses propos de dimanche ne sont pas une menace mais plutôt un appel renouvelé à enfin entamer les négociations sur une réforme de l'Etat "bonne pour tous" insiste-t-elle. Nous au CD&V, nous avons des propositions, économiques et sociales qui sont bonnes pour le Nord et pour le Sud du pays nous voulons donc que ces propositions soient enfin discutées et que l’on cesse de parler de la procédure et de la façon dont on va s'organiser, car dit encore Marianne Thyssen le temps presse, la solution doit être trouvée pour le 15 juillet. D’ici là, prévient-elle, il est encore possible de faire des offres qui impliquent la solidarité Mais si rien n’est fait d’ici là, et on le voit ces derniers jours, les opinions publiques se radicalisent, et cela peut devenir très dangereux. Et de conclure : nous devons donc travailler et donner ensemble un nouvel élan à notre pays.

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