Les Flamands émigrent en Wallonie
Le nombre de Flamands qui partent habiter en Wallonie, augmente à vue d’œil, selon une étude immobilière récente. Poussés par les prix élevés au nord du pays, ils traversent la frontière linguistique pour chercher une maison à un prix abordable.
Rien qu’à Jodoigne et Flobecq, leur nombre augmente, chaque année, de 10 %, révèle une récente étude de la Confédération flamande des immobiliers (Vlaamse Confederatie van Immobiliënberoepen – CIB), reprise vendredi dans Het Nieuwsblad et De Standaard.
Les communes de Hannut et Beauvechain sont également très populaires auprès des Flamands, même si la tendance semble s’y stabiliser. Pour les demandes de constructions, les communes de Grez-Doiceau, Hannut et Jodoigne sont particulièrement prisées par les candidats acheteurs flamands. Certaines communes rencontrent un tel succès que les terrains à vendre commencent à se faire rares.
Selon les chiffres officiels les plus récents, 242.876 Flamands ont immigré en 2006 vers une autre Région belge. « La tendance contraire, les Wallons qui s’installent en Flandre, est moins visible », affirme Luc Machon de la CIB.
Les prix de l’immobilier en Wallonie, moins élevés que dans le nord de la Belgique, sont la principale raison de cette migration flamande. « Une maison de deux ou trois chambres peut être trouvée en Wallonie pour un prix variant de 175.000 à 285.000 euros. En Flandre, on paie vite 470.000 euros, soit près du double, pour le même type de bien. L’argument de l’accessibilité joue aussi. Depuis les territoires wallons proches de la frontière linguistique, on accède rapidement aux plus grandes villes », ajoute M. Machon.
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