09 mars 2007

Bâtiments de l'Etat

Inauguration du bâtiment Egmont II à Bruxelles

Le bâtiment Egmont II, qui abrite les nouveaux bureaux du SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement, a été inauguré, en présence de Didier Reynders, vice-Premier Ministre et ministre des Finances, compétent pour la Régie des Bâtiments, et de Karel de Gucht, ministre des Affaires étrangères. Egmont II offre quelque 16.262 m² d'espace de bureaux, salle de conférence incluse. Il abrite 400 membres du personnel environ. La pièce la plus spectaculaire d'Egmont II est son exceptionnelle salle de conférence, d'une capacité de 440 personnes. Elle est une des plus vaste de Belgique et est équipée de tous les raffinements techniques nécessaires et comprend également 28 cabines de traduction simultanée pour 94 interprètes.

La Commission et la Belgique clôturent le dossier Berlaymont

La Commission européenne et les représentants de la société Berlaymont 2000, qui a chapeauté les travaux de rénovation du Berlaymont, ont signé jeudi le procès verbal d'agrément définitif du bâtiment, selon un communiqué du cabinet du ministre belge des Finances, Didier Reynders."Par cette signature, la Commission européenne marque son accord à la réception définitive des travaux de rénovation du bâtiment Berlaymont", explique-t-on. Berlaymont 2000, dont l'Etat est actionnaire majoritaire, a été mise en liquidation en mai 2006. La société avait été constituée en 1990 afin de rénover le siège de la Commission, qui a dû être désamianté. En 2004, le bâtiment a été mis à la disposition de l'exécutif européen, qui l'a acquis moyennant une participation au coût des travaux et le versement d'une annuité de quelque 32 millions d'euros pendant 27 ans. (belga)

La vente aux enchères de vendredi va rapporter 576 millions d'euros au budget fédéral.
Befimmo l'emporte.


Combien valent aux enchères 63 bâtiments de l'Etat belge ? Du solide, du costaud, du prestigieux : la Monnaie royale, le WTC 3 et 4, un cabinet ministériel rue de la Loi, des bâtiments des douanes, des impôts...
La vente organisée vendredi après-midi à Bruxelles a apporté la réponse : 576 millions d'euros. C'est un peu mieux qu'espéré par Didier Reynders (MR), le ministre des Finances. Le gouvernement cède donc une partie du patrimoine public au privé. Mais il reste locataire des biens, qui continueront à abriter ses services. Une société a été créée : le prix payé par l'investisseur (Befimmo) vaut pour 90 % des parts, le solde restant aux mains de l'Etat.
D'abord retenue, la piste boursière a été abandonnée par le gouvernement après une décision du Conseil d'Etat. Les enchères auront intéressé le « top » des opérateurs immobiliers actifs sur Bruxelles.

Befimmo s'adjuge les immeubles de l'Etat pour 576 millions d'euros

Didier Reynders.
La société immobilière Befimmo s'est adjugée, vendredi, 90 % de parts de la société anonyme Fedimmo, propriétaire de 62 immeubles de l'Etat, pour un montant total de 576 millions d'euros. L'Etat conservera 10 % des actions de Fedimmo valorisées à 64 millions d'euros. Ces 10 % seront gérés par Sopima et la SFPI.Il s'agit principalement d'immeubles de bureaux. Vendredi, la vente aux enchères de 90 % de la société anonyme immobilière Fedimmo, a finalement mis aux prises 3 candidats, selon David Marechal, porte - parole du Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances Didier Reynders.L'offre la plus élevée, effectuée par la Sicafi Befimmo SA valorise le patrimoine immobilier apporté par l'Etat à 723 millions d'euros. Après déduction d'une dette emphytéotique nette de 83 millions d'euros, la valeur globale des actions émises par Fedimmo s'élève à 639 millions d'euros. (belga)

Possible négligence lors de la vente de la Tour des Finances ?

Le gouvernement fédéral aurait fait preuve de négligence lors de la vente de la Tour des Finances et la Cité administrative de l'Etat à Bruxelles, au risque de faire capoter les deux opérations, écrivent vendredi plusieurs journaux flamands. Le gouvernement a vendu, fin 2001, la Tour des Finances pour 276 millions d'euros et l'année suivante la Cité administrative voisine pour 27,1 millions. Il s'agissait d'une opération de cession-location ("sale and lease-back") prévoyant une vente puis une prise en location immédiate. Cette opération avait été fortement critiquée, notamment par la Cour des Comptes, qui avait souligné qu'une obsession budgétaire avait incité les deux gouvernements Verhofstadt à vendre une partie du patrimoine immobilier de l'Etat dans la précipitation. Le prix de vente avait aussi soulevé des questions. Selon les journaux, le gouvernement s'est également montré négligent lors de la vente, ce qui a entraîné des plaintes devant le tribunal de première instance de Bruxelles, qui pourrait la déclarer nulle. (belga)

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