18 février 2007

Année du Cochon de Feu

La Chine accueille l'année du cochon à coups de pétards et de SMS

La Chine a dit adieu à minuit dans la nuit de samedi à dimanche (samedi 17h00, heure belge) à l'année du chien et a accueilli, à coups de pétards et de SMS, celle du cochon, à l'occasion du Nouvel An du calendrier lunaire, la plus importante fête annuelle pour les 1,3 milliard de Chinois, soit le cinquième de l'humanité.
Dans les rues de Pékin, où les pétards et feux d'artifice étaient autorisés pour la deuxième année consécutive après une interdiction de 12 ans, le Nouvel an chinois a été l'occasion d'un concert d'explosions destiné, selon la tradition, à faire fuir les mauvais esprits. Les rues de la capitale chinoise étaient jonchées d'un tapis de restes de pétards, dont plus d'un demi-million de boîtes avaient été préparées pour être vendues les jours précédents.
Par ailleurs, dans tout le pays, alors que les familles se sont retrouvées pour passer le réveillon ensemble, les opérateurs téléphoniques s'attendaient à un "boom" des textos de Nouvel an. Samedi, plus de 40 millions de SMS devaient être envoyés toutes les heures. Selon les croyances chinoises, l'année du cochon est symbolisé par un feu placé au-dessus de l'eau. "C'est le symbole du conflit et cela pourrait apporter une année relativement moins pacifique avec plus de conflits internationaux..., des révoltes, des attentats à la bombe et des renversements de gouvernements", a estimé Raymond Lo, maître de feng shui. (belga)



Une nouvelle année chinoise commencera le 18 février 2007 et se terminera le 6 février 2008.

L'année, placée sous le signe de l'animal symbolique Cochon et de l'élément cosmogonique Feu, sera donc une année du Cochon de Feu.

Comment allons-nous vivre cette nouvelle année sur le plan tant individuel que mondial ? Que nous réservent les astres ? Quels domaines de notre vie seront-ils favorisés, et quels autres sujets à tribulations ? Quelles mesures devrons-nous prendre afin de pouvoir vivre notre année de la façon la plus heureuse possible ? Nette amélioration des conditions de vie
Il y a bien lieu de se réjouir : les configurations astrales de la nouvelle année présagent une amélioration de nos conditions de vie – amélioration qu'on pourrait qualifier de significative sinon de spectaculaire ! Tout le monde en profitera, et notre existence sur terre va s'en trouver changée pour le mieux jusque dans ses aspects les plus intimes. Non seulement notre vie matérielle atteindra un haut niveau sans précédent, nous aurons aussi la possibilité d'être beaucoup plus heureux.

Le Ciel va porter une chance particulière à chacun d'entre nous dans un domaine précis en fonction, notamment, de notre signe astral. Il va également aider à la réalisation d'un certain nombre de grands souhaits touchant l'humanité tout entière et que vous sommes très nombreux à juger prioritaires. Les secteurs de la justice, de la fraternité, de la solidarité, des progrès scientifiques et médicaux, ainsi que celui de la lutte contre la pollution connaîtront donc un bel essor.
En termes concrets, la confiance et l'optimisme, de retour depuis l'année dernière, se renforceront de façon intense, ce qui aura comme conséquence une belle accélération de la croissance économique mondiale. Ensuite, le climat astral va grandement aider au rétablissement de la paix sur notre planète ; certains foyers de tension ou de conflit vont disparaître, tandis que d'autres perdront plus ou moins de leur intensité. Enfin, la chance générale, caractéristique essentielle des années du Cochon, va changer radicalement nos destins personnels ; bien sûr, celle-ci ne jouera pas de la même manière pour tous, mais nous pourrons tous en profiter, à condition d'être volontaires et vigilants. Amour
L'amour sera cette année l'un des secteurs les plus favorisés, et Cupidon aura fort à faire ! Le nombre des mariages sera partout plus élevés que celui de ces dernières années. Les engagements sentimentaux auront d'excellentes chances de tenir et d'être une source de bonheur.

En général, l'environnement planétaire établira de sages et paisibles relations amoureuses, centrées principalement sur le quotidien de l'existence, la sécurité affective et le bien-être domestique. Les sentiments seront réservés, pudiques, discrets, ce qui, pourtant, n'exclura pas leur solidité, leur intensité et leur ferveur. Pour certains, une rencontre avec une personne d'origine étrangère ou de culture différente pourra mener à une vie sentimentale de grande qualité.
La conjoncture astrale sera aussi extrêmement favorable à un redémarrage affectif. On pourra, par exemple, rompre définitivement ses attaches passées ou simplement nettoyer soigneusement la poussière qui encrassait une relation nouée depuis déjà longtemps — tout ce qu'il faudra pour se sentir libéré et pour repartir du bon pied avec un partenaire qui semblera métamorphosé.

Travail
Les influx astraux de l'année entière seront porteurs de succès dans les entreprises, de chance, de protections et d'opportunités diverses dans le domaine du travail. Durant ces mois, il faudra mettre les bouchées doubles, solliciter tous les contacts haut placés, lancer des projets d'envergure, signer des contrats avantageux, faire le forcing vers la chance, et surtout aller de l'avant avec confiance et dynamisme.
Ceux qui se lancent dans une profession indépendante pourront prétendre à des chances exceptionnelles, mais à condition de jouer la carte du long terme et de garder à l'esprit l'idée que l'on ne se fait pas une clientèle en un jour.
Les influences astrales seront aussi idéales sur le plan intellectuel. On devrait en profiter pour préparer son avenir, en complétant sa formation professionnelle, même si cela se fait sans bénéfice immédiat. On devrait également penser à développer le côté culturel de sa personnalité pour compenser les inconvénients de sa vie professionnelle ; pourquoi, par exemple, ne pas entreprendre l'apprentissage d'une langue étrangère ou entreprendre des recherches personnelles ?


Argent
Probablement le secteur le plus favorisé par les astres cette année sera celui des finances. Tout le monde se sentira plus à l'aise sur le plan matériel. L'argent viendra dans nos poches plus facilement que d'habitude, quelle que soit notre situation actuelle.
Des gains inattendus pourront nous arriver à point nommé à n'importe quel moment de l'année pour nous permettre de réaliser certaines choses dont nous rêvions depuis fort longtemps — que ce soit, par exemple, pour améliorer nos affaires ou pour nous offrir un grand voyage d'agrément. Une année à savourer
La nouvelle année sera une période bien choisie pour jouir pleinement de la vie, malgré les difficultés et les contraintes que vous pourriez rencontrer. Ne mettez donc plus votre bonheur en attente : faites-vous plaisir de diverses manières, et savourez tout de suite les joies, petites ou grandes, totales ou partielles, que les astres vous offriront tous les jours avec tant de fraîcheur. Croquez la vie à pleines dents sans plus attendre !

Cueillons les douceurs : nous n'avons à nous que le temps de notre vie (Perse).
Voilà qui devrait être votre devise en cette année 2007.


07:43 >> L'invité de Matin Première audio
Jean-Pierre Jacqmin recevait ce matin Guy Spitaels, l'ancien président du parti socialiste, pour son dernier livre : "Chine-USA, la guerre aura-t-elle lieu ?" aux éditions Luc Pire
SON CHOIX MUSICAL : "We shall overcome" par Joan BAEZ
JPJA : Guy Spitaels, bonjour !
Bonjour, Monsieur Jacqmin !
JPJA : Alors je ne sais vraiment pas comment raccrocher cette chanson à votre livre, qui est un livre de real politique, de sang-froid, j'allais dire parfois un peu de cynisme dans les relations entre les gens et ici on est en plein dans l'utopie. Nous triompherons, c'est Joan Baez, c'est la lutte contre la guerre au Vietnam, c'est la jeunesse américaine qui se lève contre ses dirigeants ?
Mais, c'est peut-être un peu tout de même la situation actuelle. Il est vrai qu'en 1972, j'étais pour la première fois aux Etats-Unis pour un mois et j'ai vu cela et à l'époque on bombardait le Vietnam, les forteresses, on lâchait des gaz défoliants, on envahissait le Cambodge et finalement vous avez maintenant sur le flanc sud de la Chine, un Etat de plus de 80 millions qui se développe à une croissance de plus de 10% par an. Je pense que c'est peut-être une leçon. Nous n'en sommes pas aux Etats-Unis à l'endroit d'autres pays d'Asie, d'Afghanistan ou l'Irak dans la situation qui était celle-là dans les années 1970, mais la leçon c'est qu'il faut laisser, et ici il s'agit de l'Asie dans les deux cas, les peuples se développer et qu'on ne régit pas l'avenir de l'humanité à coups de gros bâtons ou d'interventions guerrières.
JPJA : La Chine c'est pour vous, clairement, le grand dragon de demain, elle vous fascine, je dirais presque : elle vous émerveille un peu. C'est pourquoi ? Pour son développement économique actuel tout en restant sous un contrôle politique communiste dur ?
Mais c'est surtout sa diplomatie qui est un peu l'objet de mon livre, vous en conviendrez. Je trouve que la Chine a beaucoup de savoir-faire. Elle croît effectivement à un rythme invraisemblable. Pour moi le chiffre le plus étonnant c'est que depuis Deng Xiaoping je crois que c'est unique dans l'histoire du capitalisme et je n'hésite pas à parler de capitalisme à propos de la Chine. Le taux de croissance moyen est de 9%. Comment imaginer qu'on ait pu autrement entraîner 450 millions de Chinois qui vivaient à la sortie de la Révolution culturelle dans un Etat assez lamentable au niveau de vie que tout le monde connaît maintenant dans la partie Est de la Chine. Donc, il y a cela, il y a une maîtrise de la diplomatie. Ecoutez le ton de Poutine, il menace, je ne dis pas que c'est à tort ou à raison, mais il menace. Les Chinois ont une souplesse, ils savent qu'ils ne peuvent pas affronter la première puissance mondiale, ils gravissent les échelons les uns après les autres. Ils tissent des liens dans le monde. On parle toujours de l'Afrique, mais aussi l'Amérique latine, les îles du Pacifique et j'ai beaucoup, en effet, une sorte de respect pour une diplomatie très finie, très intelligente, très souple, très ductile, qui ne bouscule pas les étapes et vous me direz : mais au bout du compte il y a peut-être des Etats-Unis en puissance là ? Oui, sauf que, je conseille à ceux qui nous écoute et qui aimeraient bien l'histoire de Chine, le livre le plus sérieux que j'ai lu sur l'histoire de la Chine, c'est Jacques Jeurnet, qui professeur en Sorbonne et pour moi, c'est tout de même impressionnant de voir que sauf l'époque Mongole, les dynasties chinoises ne sortent pas de l'Empire du Milieu.
JPJA : Cette forme de diplomatie… Avant de voir si la Chine peut être impérialiste, hégémonique ou pas… Cette forme de diplomatie, est-ce que ce n'est pas la diplomatie de la chaussette, est-ce que ce n'est pas diplomatie du textile, est-ce que ce n'est pas uniquement une diplomatie pour vendre les produits, acquérir des moyens de développements économiques et vendre les produits en retour, très, très bon marché. Il y a autre chose derrière ?
Tout d'abord je ne suis pas certain que ce soit la diplomatie de la chaussette et vendre des produits à bon marché… Je voudrais vous dire que... Vous savez qu'elle est deuxième budget en recherche et développement au monde. Après les Etats-Unis, c'est la Chine, plus que le Japon…
JPJA : Plus que l'Europe ?
Plus que l'Europe. Plus que l'Union européenne dont nous nous gargarisons volontiers, en tous cas sur ses réalisations qui ne paraissent pas toujours évidentes qu'on veut bien le dire. Plus d'ingénieurs que le Japon, plus de chercheurs. Donc, la Chine ce n'est pas l'atelier à bas coûts. C'est une puissance qui se développe dans toutes les directions, appuyée sur une civilisation, sur une culture qui est très impressionnante et je cherche vainement les signes d'une puissance impérialiste. Donc, son développement économique est impressionnant, ses relations avec le monde sont pacifiques et pour le reste….
JPJA : On a quand même du mal à faire avaler ça, j'allais dire, aux Tibétains et à votre amie, Anne-Marie Lizin, que la Chine n'est pas impérialiste, n'est pas colonisante par certains côtés ?
Vous connaissez le Belge qui a la plus grande réputation comme connaisseur de la Chine.
JPJA : C'est Simon Lijs ?
Voilà. Eh bien, il dit très bien que dès le 17ème siècle, le Tibet chinois et vous savez, Monsieur Jacqmin, moi je respecte profondément la culture chinoise, j'avoue un certain malaise devant le rôle du Dalaï-lama, mi-religieux, mi-politique. Je crois qu'une certaine indépendance de l'autonomie régionale du Tibet est acceptable mais allez plus me paraît tout à fait dangereux et ne correspond pas, comme je le disais à l'instant à ce que fut l'histoire du Tibet. Province qui a eu des exactions, plus que des exactions, des massacres au Tibet, les autorités chinoises s'en sont elles-mêmes excusées. C'était au moment de la révolution culturelle. Je constate que quand le Tibet a eu une plus grande autonomie, aucun Etat de l'Occident ne l'a reconnue et je trouve qu'il y a beaucoup d'ambiguïté, que le Dalaï-lama remplisse le Sport Paleis à Anvers, auditoire il est vrai, que n'importe quel homme politique, même en campagne électorale... Ce soutien au Tibet ne me paraît pas toujours pure d'intention. S'il s'agit d'abaisser la Chine en trouvant des régions où on peut mettre un peu de tension, c'est une diplomatie que je peux comprendre dans le chef des Etats-Unis qui ne doivent pas accepter aisément qu'une puissance les rattrape progressivement. Je rappelle les banquiers américains Golden Sax, donne 2035 comme date où la Chine se sera hissée à un niveau comparable à celui des Etats-Unis, mais de grâce en ce qui nous concerne, nous l'Europe je demande… Nous sommes le premier partenaire commercial de la Chine… Les droits de l'homme, moi je suis pour à condition qu'ils ne soient à géométrie variable et que nous appliquions les mêmes règles vis-à-vis du Pakistan et de l'Arabie Saoudite et de la Chine par exemple.
JPJA : Alors, vous dites, Guy Spitaels : la guerre n'aura pas lieu… Le titre de votre ouvrage est un point d'interrogation, mais vous y répondez très rapidement. La guerre n'aura pas lieu, la confrontation n'aura pas lieu. Est-ce qu'on ne peut pas imaginer, comme cela s'est passé du temps de la guerre froide à un certain nombre de conflits limités, larvés. On se rappelle que les Etats-Unis et la Russie, l'Union soviétique, se sont faits par exemple la guerre en Angola pendant très, très longtemps. Est-ce qu'on ne va pas voir ce genre de chose arriver ?
Oui, ça c'est tout à fait possible et par exemple, on en parle beaucoup moins que de la Corée du Nord, le cas de Taiwan me paraît préoccupant. C'est sûrement comme vous le savez le Traité de San Francisco qui a rendu à la Chine tous les territoires qui avaient été occupés par le Japon. Donc, c'est assez légitimement que la Chine souhaite reconstituer ce qu'elle fut. Pour l'instant ce n'est pas le cas. Taiwan est une sécession de fait que d'aucuns voudraient peut-être consacrer davantage juridiquement. C'est une zone dangereuse, il y en a d'autres. Mais simplement, je pense à ceci. Ce n'est pas facile. Dans la période des années 1990, les Etats-Unis étaient la seule super-puissance. Après les trois échecs qu'on connaît : Afghanistan, Liban, Irak surtout. On ne peut pas dire que les Etats-Unis soient désormais l'interlocuteur unique des puissances dans le monde. Bon, le rang n'est plus aussi uniformément indiscuté. La Chine se rapproche. On pourrait imaginer comme ce fut le cas avec d'autres, une opération franche et décisive pour abaisser, comme on disait naguère, la maison d'Autriche. Moi, je ne le croit pas, c'est trop tard, parce que la Chine est devenue une grande puissance et c'est trop tard parce que les intérêts économiques sont tellement imbriqués, 70% de la dette de bons du trésor américain sont dans les mains des réserves que les Chinois ont, mais vous avez tout à fait raison. Il ne faut pas exclure que l'accord sur la Corée du Nord n'est pas aussi clair, ni aussi acquis qu'il peut y paraître. Nous avons parlé de Taiwan. Vous savez bien que militairement, la Chine a plus de dix voisins, il y en a quand même qui sont présents un peu partout. Les Chinois ne sont pas non plus exempts de volonté de se faire respecter. On l'a vu sont entrés en Inde, ils sont entrés au Vietnam pour en ressortir au bout de quinze jours, mais j'entre tout à fait dans votre point de vue. Il ne faut pas écarter l'hypothèse de conflits localisés, mais comme on se trouve à un moment dans l'histoire où pour la première fois, une puissance asiatique arrive en force, presque au niveau du Japon et demain des Etats-Unis, on peut se dire : est-ce que ceux qui sont en tête laisseront s'installer sur le podium, aux marches supérieures ou poseront un acte qui, comme on le voit par exemple au Moyen-Orient pour l'Iran, franchement, je ne le crois pas.
JPJA : Alors, la Chine, Est-ce que le grand danger de la Chine… on le dit à gauche et à droite et on en parle souvent, le grand danger de la Chine, vous le relevez, c'est ¾ de son énergie, 73% vient du charbon. Est-ce que la Chine ce n'est pas la grande menace pour le climat ?
Ah, la politique environnementale est un problème sérieux, simplement laissez-moi vous dire… On me taquinait hier à la Conférence… Vous allez faire un livre sur la politique intérieure de la Chine. Mon livre : je ne pose aucun des problèmes intérieurs. Je suis un homme seul, je ne suis plus à l'université. On ne me fait pas de fiche, ce que j'écris, je le lis moi-même, mais j'ai consacré ces deux ans aux relations internationales de la Chine, aux relations des Etats-Unis avec la Chine sur toute la scène asiatique, mais je n'estime avoir aucun opinion particulièrement intéressante sur les problèmes de la politique intérieure. Ils m'intéressent, mais je n'ai pas pu les étudier.
JPJA : Alors, le néo-colonialisme dont on parle parfois à demi-mot. Certains en parlent pour l'Afrique et là on retrouve le Guy Spitaels qui a tendance à envoyer des flèches quand même régulièrement. Pour vous, ce qui se passe, ce que les Chinois font en Afrique, ce n'est rien à côté de ce que par exemple les Belges ont fait pour mettre Kabila sur le trône ?
Vous savez comme moi, je crois l'avoir dit à votre antenne que même dans les années 60, notre passé n'est pas tout à fait pur. Nous ne reviendrons pas sur la disparition de Lumumba…
JPJA : Mais à vous entendre, il n'est pas purifié non plus pour le moment ?
Nous sommes tout de même un peu fort présents. Je ne sais pas si le régime actuel est celui qui répond par son personnage numéro deux aux intentions pures que nous affichons par ailleurs. Mais, laissons. Ce n'est pas cela l'important. Je voyais dans Le Monde d'avant-hier, deux pages. Les personnes physiques, les Français qu'on voit en Afrique noire, les investissements français en Afrique noire décroissent. En revanche, sous Mitterrand, comme sous Chirac, le rôle de gendarme est joué en dix, quinze endroits. Excusez-moi, mais qu'on me donne la preuve qu'il y a ne fut-ce que mille soldats chinois en Afrique noire, qu'on me donne qu'il y a des conseillers politiques comme naguère les gens de FOCA dans les cabinets, qu'on me donne la preuve que les prêts que font les Chinois sont liés. Mais alors les Chinois mangent énormément d'énergie et de matières premières. Ils les achètent à la Chine. Mais c'est ce qui fait dire à un économiste français, si la Chine croît maintenant à 5% c'est bien parce qu'il y a un continent qui entre en explosion de croissance, qui achète des matières premières et l'énergie et c'est parce qu'il y a un continent qui investit.
JPJA : Mais c'est peut-être aussi parce que les Chinois se sont débarrassés complètement de tous problèmes de droits de l'homme et autres et que quand ils ont besoin de minerais, ils ne regardent pas vraiment à qui ils les achètent ?
Ils sont incroyants. Vous avez raison. Ils n'appliquent la politique des pays… Ils ne font aucune intervention dans la politique intérieure. Parfois ce serait bien qu'ils le fassent. Peut-être ça va être le cas d'ailleurs au Soudan, mais d'une façon généralement King Kong comme on dit, ils n'interviennent pas dans les affaires intérieures. Parfois c'est bien, mais regardez toute les bêtises que nous faisons en intervenant dans les affaires intérieures des autres. Je rappelle qu' Han Ting Tong le grand politologue américain dit : et si nous n'intervenions quasi pas dans les affaires du monde, serait-ce plus mal ?
JPJA : Guy Spitaels, merci pour cette première partie d'entretien.

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