Les principales étapes depuis les élections du 10 juin
Au lendemain des élections, Didier Reynders est désigné informateur par le Roi.
Désigné médiateur, Jean-Luc Dehaene claque la porte, échaudé par la "trahison" d'Yves Leterme.
Désigné formateur, Yves Leterme convie l'Orange bleue à Val Duchesse. Un lieu maudit.
Herman Van Rompuy, l'explorateur ou l'éclaireur.
Les Flamands imposent un vote sur BHV en Commission de l'Intérieur. Les Francophones, médusés, quittent la séance.
Armand De Decker et Herman Van Rompuy sont appelés par le Roi au lendemain du vote flamand sur BHV en Commission de l'Intérieur.
Début de semaine dernière, Leterme rend une note communautaire acceptée par le cdH, le MR et Open VLD. Bart De Wever et la N-VA refusent. La fin est proche.
Trois questions et un ultimatum qui ne trouvent réponses suffisantes. Yves Leterme démissionne.Près de six mois après les élections législatives du 10 juin, le Roi Albert II aura vu défiler au Château du Belvédère différentes personnalités appelées à former un gouvernement de centre-droit, puis à sortir les négociations de la crise. De l'informateur au formateur (bis) en passant par un médiateur, un explorateur-éclaireur et des réconcialteurs, aucun n'aura finalement atteint l'objectif final. - 12 juin: deux jours après les élections législatives qui ont vu la victoire du cartel CD&V/N-VA en Flandre et du MR du côté francophone, le président du MR Didier Reynders est nommé informateur par le Roi. - 4 juillet: la complexité de la situation est telle que le Roi ne désigne pas tout de suite un formateur, mais un médiateur. L'ancien premier ministre Jean-Luc Dehaene (CD&V) est chargé de "déminer" le terrain et de convaincre le cdH d'entrer dans une coalition orange bleue. M. Dehaene doit ouvrir la voie à la désignation d'un formateur. - 15 juillet: Jean-Luc Dehaene remet son tablier. Il n'aurait pas apprécié l'impatience d'Yves Leterme (CD&V), "Monsieur 800.000 voix" élu sénateur aux dernières élections, qui aurait commencé à négocier dans son dos. Le jour même, le Roi nomme ce dernier formateur d'un nouveau gouvernement rassemblant les partis le cartel CD&V/N-VA, le cdH et les libéraux francophones et flamands. - 23 août: l'opposition entre négociateurs francophones et flamands sur la réforme de l'Etat pousse Yves Leterme à démissionner une première fois. - 29 août: Herman van Rompuy (CD&V) entre en piste après que le Roi a consulté une série de ministres d'Etat qui ont déjà été mêlés à la résolution de crises institutionnelles. Le président de la Chambre, ancien ministre des Affaires institutionnelles, est chargé d'une mission inédite d'exploration. Qualifié d'explorateur, on l'appelle "éclaireur" (verkenner) au nord du pays.- 29 septembre: l'ancien ministre-président flamand Yves Leterme est renommé formateur, le Roi ayant estimé que suffisamment d'éléments de convergence étaient apparus durant la mission d'Herman Van Rompuy. Les négociateurs engrangent des accords partiels sur les dossiers socio-économiques, mais n'avancent pas sur la réforme de l'Etat. - 8 novembre: au lendemain du vote flamand en Commission de la Chambre sur la scission de l'arrondissement électoral de Bruxelles-Hal-Vilvorde, le Roi demande aux présidents de la Chambre, Herman Van Rompuy, et du Sénat, Armand De Decker (MR) de "prendre une initiative" afin d'entamer un dialogue sur la poursuite de l'élaboration équilibrée des institutions du pays. Dans leurs travaux, les deux "réconciliateurs" préconisent la création d'une Convention composée de parlementaires, de membres du gouvernement fédéral et des gouvernements régionaux et communautaires. - Le 26 novembre, trois partis de l'Orange bleue (MR, cdH et Open Vld) acceptent le principe de confier à la Convention le soin de préparer la réforme de l'Etat, mais le parti d'Yves Leterme, le CD&V, et son allié la NV-A exigent plus de concessions des francophones - 1er décembre: après d'ultimes pourparlers et un "ultime ultimatum" portant sur un cadre de négociations communautaires, Yves Leterme remet sa démission au Roi, au 174e jour de crise que traverse la Belgique sans gouvernement. Il reconnaît qu'il n'a pas été possible de trouver des accords clairs entre tous les partis à la table des négociations.
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