23 octobre 2006

Les Van Cauwenberghe - Toi aussi, mon fils !

MAJ 10/11/2006


Histoire de piston dans la série: "toi aussi, mon fils"


Information ouverte à charge de Jacques Etienne.
NAMUR Jacques Etienne, le futur bourgmestre CDH de Namur est abasourdi. C'est par presse interposée qu'il apprend qu'une information judiciaire est ouverte à son encontre. Déjà en juin dernier, des bonnes âmes socialistes s'étaient inquiétées de l'attribution d'un appartement social du Foyer Namurois au fils de Jacques Etienne, lequel préside cette société de logement. Jacques Etienne a déjà maintes fois répondu sur tous les canaux médiatiques : "tout a été fait légalement sous le contrôle du commissaire du gouvernement. Et au comité d'attribution qui a statué, je n'étais pas présent. Bref, ces critiques étaient clairement le fruit d'une intention malveillante du PS."
Aujourd'hui, un autre lièvre est soulevé : le fait que le fils même de Jacques Etienne travaille au Port autonome où son père est administrateur... et que préside le bourgmestre sortant PS Bernard Anselme ! Ce qui chipote ?

"Mon fils est entré au Met via un test de sélection en 1998 et a été affecté
au service des routes. Mais connaissant ses difficultés personnelles, son
directeur a pris contact avec Pierre Sion (directeur du Port autonome étiqueté
CDH) pour que ce dernier le prenne sous sa houlette. Moi j'ai dit oui. J'ai
réagi comme tout papa qui essaie que son fils aille le mieux possible. Et
effectivement cela lui a fait du bien J'ai l'âme en paix : ce transfert de mon
fils procède d'une gestion des ressources humaines."

Là où ça pourrait toutefois achopper, admet Jacques Etienne, c'est que ce transfert s'est fait de directeur à directeur, sans arrêté de détachement ministériel. Toute la question est de savoir : est-ce qu'un contractuel pouvait être détaché. Des recherches sont en cours. "Mais de toute façon, je ne vois vraiment pas en quoi il y aurait là une infraction pénale. L'affaire devient grotesque". Le futur maïeur n'est pas dupe : "certaines personnes malveillantes me cherchent noise par tous les moyens."
Anne-France Somers
© La Dernière Heure 2006





Le décret Courard risque d'avoir comme effet de bord, de mettre à terme en place à Charleroi un "parvenu", tel que décrié par Elio (en l'espèce, une variété du type "fils de"), … fils de celui-même à qui il suggérait de "faire un pas de côté" il y a peu de temps et donc de lui permettre de faire un pas en arrière pour trois, en avant!

Vous l'aurez remarqué, l'homme omniprésent dans les média, c'est Jean-Claude Van Cauwenberghe. Celui qui monte et qui ne vient de nulle part d'autre que du ventre de sa mère et de l'ombre de son père: Philippe Van Cau.

La seule grande ombre au tableau, c'est de savoir si JCVC fait partie des prochains partenaires inscrits sur le carnet de bal de la juge carolorégienne.
Pour compléter l'info, voici un extrait de
"JPJA : Philippe Moureaux, on peut en déduire ce matin que vous demanderiez à l'ensemble des anciens échevins et bourgmestres de s'effacer ?

Je ne dis pas à l'ensemble. Encore une fois je vous ai dit : je n'aime pas
les responsabilités collectives, mais je dis qu'il faut injecter dans ce
Collège, c'est ma conviction, maintenant les amis de Charleroi en décideront
normalement. Il faut injecter, je crois, des gens nouveaux… mais aussi des gens
qui ont des épaules. Il ne faut pas amener un petit jeune là au milieu qui
arrive très sympathiquement mais qui ne connaît pas la manière dont fonctionne
certaines choses.

JPJA : Qui voyez-vous comme Bourgmestre à venir à Charleroi ? Parce que la Loi Courard impose un certain nombre de choses. Si on ne prend plus des échevins sortants pour une raison ou l'autre, alors on arrive au premier élu non-représenté auparavant qui est le fils Van Cauwenberghe.

Je ne vais pas me prononcer sur le Bourgmestre. Il y a une loi que je ne crois
pas parfaite qui a été votée, enfin un Décret. Il faut maintenant vivre avec. Ça
ne sera pas facile et moi vous savez, ce que je trouve et qui aurait été la
meilleure chose pour Charleroi, c'est ce que le SP a fait à Anvers.
(...)


JPJA : (...) mais on ne voit pas Di Rupo sauter sur Charleroi…

Non, je dis une forte personnalité. Maintenant cette voie pour le moment est
fermée, donc je préfèrerais que l'on travaille sur ce que j'ai appelé un Collège
Comité de salut public. Si vous voulez une expression plus forte, une expression
de la Révolution Française, quand la nation était en péril, on a mis en place un
Comité de salut public. Je crois que la nation carolo est en péril et qu'il
faudrait un Comité de salut public.

JPJA : Alors, que va faire le PS ? Se réunir bientôt ? On n'annonce pas de bureau directeur du PS ?

Il n'y a pas de bureau immédiatement. Je pense qu'il doit y avoir un dialogue
entre le Président du Parti et les responsables locaux et bien entendu, le PS
maintenant, le cas échéant, si les choses tournaient mal, a dans ses statuts une
possibilité d'intervention.


JPJA : Alors, la mise sous tutelle de la
Fédération socialiste locale?
Oui, mais on n'en est pas là. Pour le moment
je pense…


JPJA : Vous n'en êtes pas là ? Vous n'avez pas le sentiment que vraiment cette fois-ci à Charleroi on a touché le fond ?…

On a touché le fond, mais si les Carolos peuvent eux-même donner la poussée qui
les fait remonter, c'est beaucoup mieux que de le faire de l'extérieur.
Maintenant si ça se révèle impossible, l'instrument est là et en ce qui me
concerne je pense que quand on a mis au point de nouveaux statuts, c'est pas
simplement pour les afficher, c'est le cas échéant si on voit vraiment qu'il y a
un blocage dans les choses, je crois qu'il faudra alors recourir à ce moyen.


JPJA : Est-ce que vous êtes d'accord avec les propos de celui que vous qualifiez de capitaine à Charleroi qui disait ce week-end que la justice n'avait pas compris le message des électeurs, que la procédure pénale semblait différente à Namur, de Charleroi ?
Je vous ai dit sur la mise en détention je comprends ces propos. Par contre je
crois que c'est une faute que d'avoir dit que quand on a beaucoup d'électeurs on
ne peut pas… enfin, la justice doit vous traiter de façon différente. On peut
comprendre que quand on occupe des fonctions pour lesquelles c'est vraiment
symboliquement très fort d'avoir des inculpations, qu'on ne peut pas les faire à
la légère, ou des arrestations. Mais d'un autre côté, l'égalité entre les
citoyens est tout de même la première des conditions. Nous, Socialistes, nous
insistons souvent pour dire que les gens riches ont déjà de gros avantages, ils
se paient des gros cabinets d'avocats. C'est pas nous qui pouvons demander à la
justice de traiter autrement Monsieur tout le monde et Monsieur qui a fait….ou
Madame qui a fait beaucoup de voix de préférence. Donc, c'est une erreur de la
part de Jean-Claude d'avoir dit cela.
JPJA : Pour l'image du Parti Socialiste c'est évidemment très mauvais. On le verra tout à l'heure dans la revue de presse avec Didier Delafontaine."

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Dix ans de combines à Charleroi

http://www.rtbf.be/info/belgique/ARTICLE_047355

Anonyme a dit…

Courard parle de fin de vie politique pour Van Cau

http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=90&art_id=310541