L'emploi des langues à Bruxelles
Il y a trop de fonctionnaires néerlandophones à Bruxelles, proportionnellement au nombre d'habitants flamands
Depuis plusieurs jours, on peut lire dans la presse des propositions polémiques sur l'emploi des langues à Bruxelles. Celle de Jean-Marie Dedecker, par exemple, qui propose de revoir le nombre de néerlandophones au Parlement Bruxellois. "Il est anormal que 60.000 électeurs flamands valent 17 sièges au parlement régional et la moitié des ministres. C'est antidémocratique", déclare Jean-Marie Dedecker. "Etre ministre bruxellois flamand, c'est un boulot à vie. Jos Chabert a été ministre pendant 27 ans... Discutons-en!", dit-il. Le SP-A Pascal Smet répond: "il faut surtout diminuer le nombre d'élus dans les communes".
Aujourd'hui c’est Bernard Clerfayt qui réplique: "les néerlandophones sont trop nombreux au sein des administrations communales de Bruxelles ».
Bernard Clerfayt est Secrétaire d'Etat, mais il est aussi bourgmestre de Schaerbeek et FDF. Il a son idée sur l'usage des langues dans les communes de bruxelles. La loi dit que tous les fonctionnaires communaux doivent être bilingues. Bernard Clerfayt estime que des guichets unilingues pourraient apparaître parce qu’on a parfois du mal à se faire comprendre par l’un ou l’autre fonctionnaire. La loi précise aussi que dans les communes de Bruxelles, il faut un quart de personnel néerlandophone. C’est trop, au vu de la population néerlandophone de Bruxelles. Il faut aller dans d’autres provinces pour trouver des fonctionnaires néerlandophones. Cette sortie fera peut-être débat mais un autre débat s'invite dans les salles des guichets bruxellois: de plus en plus d'habitants maîtrisent le turc, l'arabe ou l'anglais mieux que les langues officielles. Que faire pour aider l'employé au guichet, qu'il soit francophone ou neerlandophone ?
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